Traitement de l’humidité

Beaucoup se sentent un peu désemparés devant les problèmes d’humidités. Les causes des problèmes sont différentes, voire multiples et il y a parfois plusieurs solutions. Il faut toujours essayer de limiter les frais de traitement. On ne sait pas toujours à quel type d’entreprise s’adresser. Faut-il s’adresser à une entreprise spécialisée qui traite l’humidité d’origine naturelle ? Faut-il s’adresser à un corps de métier plus spécifique pour résoudre un problème de fuite ou d’infiltration ?

Avant toute démarche, pour ne pas perdre de temps, il faut établir un premier diagnostic. Sans être un spécialiste en traitement de l’humidité, en se posant les bonnes questions et avec quelques constatations, vous pouvez aisément supposer le type de phénomène qui dégrade votre bien et trouver l’entreprise qui pourra vous aider.

Les questions fréquemment posées

Des questions récurrentes nous sont régulièrement posées par rapport aux traitements contre l’humidité telles que :

Comment traiter l‘humidité dans ma maison ? Quel est le meilleur moyen d’enlever l’humidité ?

Avant d’envisager un traitement contre l’humidité, il faut se poser la question de savoir s’il est possible de supprimer la cause de cette humidité.

Dans le cas de l’humidité ascensionnelle d’origine naturelle, il n’est pas envisageable d’en supprimer la source. En effet, les remontées capillaires sont dues à l’humidité naturelle du sol et le plus souvent causées par l’absence ou la défaillance d’une membrane d’étanchéité horizontale communément appelée Diba® .

Dans le cas de fuites ou infiltrations, il est indispensable de déterminer l’origine de l’humidité pour remédier à cette situation. Bloquer ou cacher l’humidité, là où elle apparaît, ne ferait qu’aggraver ou déplacer le problème. L’eau qui s’accumule dans le mur finira par trouver un autre chemin et apparaîtra ailleurs.

Dans le cas d’un phénomène de condensation, la seule solution reste l’augmentation de l’aération naturelle ou l’installation d’une ventilation forcée afin d’acheminer, dans les locaux, l’air extérieur qui est toujours beaucoup plus sec.

Comment faire pour enlever l’humidité sur un mur ?

Quand un mur comporte un taux d’humidité trop élevé, il n’existe pas de baguette magique pour assécher ce mur en un instant. Généralement, les traitements pratiqués consistent seulement à bloquer l’humidité. Il faut ensuite patienter pour que l’eau ressorte du mur par évaporation. Ce phénomène va durer de nombreux mois. Le placement d’un déshumidificateur électrique est une fausse bonne idée. L’appareil aura une efficacité très limitée et consommera beaucoup d’énergie.

Comment éviter l‘humidité sur les murs ? Comment lutter contre l’humidité et la moisissure ?

Si les dégradations apparentes sont de fines gouttelettes ou des traces de moisissures, le plus souvent sous la forme de petites mouchettes noires, vous êtes en présence d’un phénomène de condensation. Il est possible d’améliorer l’isolation des murs pour supprimer les zones froides, mais cette solution est souvent abandonnée car sa mise en œuvre est souvent complexe ou nécessite un budget important. L’amélioration de l’aération naturelle ou l’installation d’un système mécanique de ventilation sont les solutions les plus fréquemment rencontrées.

Quel est le taux normal d‘humidité ? Quel taux d’humidité pour une maison saine ?

Pour votre santé et votre bien-être, l’air ne doit surtout pas être trop sec. Il doit contenir un taux d’humidité absolu suffisant pour ne pas irriter les bronches ou les yeux. De l’air fort humide n’a jamais été néfaste pour la santé. Cependant si le taux d’humidité et une trop faible isolation permet l’apparition de condensation et donc de moisissures, le risque pour votre bien-être devient évident.

La condensation n’apparaît pas en fonction du taux d’humidité absolu, mais bien, du taux d’humidité relatif. Ce taux est exprimé en pourcentage et est liée à la température ambiante ou à la température du support. Plus le taux est élevé, plus on s’approche du phénomène de condensation ou de la formation de gouttelettes et donc de l’apparition de moisissures.

Pour rester suffisamment loin du taux relatif de 100 % qui représente la formation de gouttelettes ou de rosée, il est préconisé de maintenir son logement à un taux entre 50 et 60 %. Si la construction est bien isolée, ce taux pourrait être plus élevé.